viernes, 1 de mayo de 2009

Un jeudi normal


Mmm... Après une semaine de vie de clôture, le bilan es plutôt mitigé. Hier, nous avons osé aller à l'encontre du mot d'ordre de Calderón, le président, qui avait recommandé de réduire les contacts à ce qui est strictement nécessaire. Bref, le noyau familial, quoi. Eh bien nous avons décidé de fêter quand même l'anniversaire de Prax, et il est venu avec Alejandra, et aussi Paty, qui en avait assez de l'enfermement dans le monde des "pas bien" dû à l'hospitalisation de sa maman pour une hernie discale. Ben c'était chouette, tiens, un repas normal où l'épidémie n'a pas été le seul sujet de conversation, ben tiens, la terre continue quand même de tourner, non? Bouillon de poule (pour augmenter les défenses) plein de légumes, poulet aux herbes, riz sauvage, salade de "nopales", et comme dessert un carrot cake maison fait comme il faut, avec sa couverture de fromage crémeux au miel. Puis Paty est repartie dans le monde hospitalier et nous, nous avons continué la "normalité" d'un après-midi entre amis, nous sommes allés nous promener du côté de Tlalpan où il n'y a jamais foule, puis sommes rentrés jouer (vingt-cinq variantes du memorama, dont une style "valet noir" qui était vraiment impressionnante!!)... et ce jusque minuit. Mais ca nous a vraiment fait un bien fou, histoire de nous refaire le moral pour supporter les nouvelles. Apparemment, la suspension des cours serait prolongée jusqu'au 11 mai. Oups. Est-ce que nous arriverons à boucler le semestre??? Bonne question! En attendant, pas de restaurants, pas de cinémas, pas de cafés, rien du tout. Les services publics et les travailleurs du privé en standby jusqu'au 6 (on appelle ca le "méga-pont" du premier mai). Et les bruits qui courent: le virus (rebaptisé par ailleurs "influenza humaine", histoire de ne pas faire perdre des consommateurs à l'industrie porcine) serait le fruit d'un essai négocié par Obama lors de sa dernière visite histoire de noyer le problème de la crise et de pouvoir dégager les millions nécessaires sans faire sourciller le contribuable. Ben voilà. Faire paniquer 120 millions de personnes, et même ma soeur, stigmatisée à son bureau pasqu'elle tousse et que sa soeur a eu la mauvaise idée de lui rendre visite un peu avant que se déclare l'épidémie, pour cela, ce serait quand même une manoeuvre assez cochonne, non????

No hay comentarios:

Publicar un comentario